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L’Afrique centrale renforce sa préparation pour une mise en œuvre réussie de la ZLECAf

Lundi 15 Juillet 2024

Douala, Cameroun, le 12 juillet 2024 – La Commission économique pour l’Afrique (CEA) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) annoncent la tenue d’un atelier régional crucial en faveur de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) sur les règles d’origine de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).



L’Afrique centrale renforce sa préparation pour une mise en œuvre réussie de la ZLECAf
Les règles d’origine, critère principal permettant à un produit de circuler librement dans la ZLECAf, déterminent la nationalité voire l’africanité d’un produit industriel. La maîtrise de ces règles est essentielle pour assurer l’accès des produits des pays membres au marché unique africain.
Renforcement des Capacités à Douala
Du 15 au 17 juillet 2024, Douala, la capitale économique du Cameroun, accueillera des experts du commerce et des douanes des 11 États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) ainsi que des représentants du secteur privé. Le Directeur du Bureau sous-régional de la CEA pour l’Afrique centrale, Jean-Luc Mastaki, souligne que « cette rencontre est une marche de plus vers le plein déploiement des économies de notre sous-région dans le marché unique africain. La CEA est fière de l’accompagner conformément à son engagement. C’est un facteur déterminant qui favorisera l’augmentation des produits de la sous-région sur le marché mais aussi assurera la défense du marché sous-régional face aux produits non-originaires ».
L’initiative du commerce guidé qui a démarrée depuis bientôt 2 ans se consolidera et le nombre de pays participant aux échanges augmentera. Il est urgent pour l’Afrique centrale d’accélérer le rythme. « Les règles d’origine sont le passeport des produits dans la ZLECAf. Les experts et opérateurs économiques de la sous-région doivent les manipuler. Il est essentiel que les PME particulièrement les femmes et les jeunes entrepreneurs soient pleinement impliqués dans le processus de préparation de l’Afrique centrale » relève le Conseiller régional pour la ZLECAf au Centre de service régional du PNUD, Komi Tsowou.
L’Afrique centrale est dotée d’une stratégie régionale de la ZLECAf appuyée par la CEA. Elle recommande la pleine maitrise de la structure de l’Accord notamment le corpus juridique qui l’encadre. Brendah Phiri-Mundia, du Centre africain pour la politique commerciale (CAPC) salue l’initiative de l’Afrique centrale qui vise à renforcer les capacités des cibles prioritaires sur cette dimension centrale de la libre circulation des marchandises. « L’Afrique centrale a besoin d’améliorer sa connaissance de la ZLECAf pour intensifier la participation de ses opérateurs économiques aux échanges » a-t-elle souligné.
L’atelier verra la participation de l’Organisation mondiale des douanes qui met en œuvre un programme spécifique sur les règles d’origine en Afrique, les représentants des gouvernements, les établissements publics et organes spécialisés des 11 pays de la CEEAC, et des experts des Nations Unies.
-FIN-
Contacts médias :
  • Zacharie Roger Mbarga, Chargé de la communication, CEA-Afrique centrale, zacharie.mbargayene@un.org , +237 222504348
  • Hawine Amdissa, Chargé de la communication, Centre africain pour la politique commerciale (CAPC), hawine.amdissa@un.org
  • Lawrence Neba, Chargé de la communication, PNUD-Cameroun, lawrence.neba@undp.org , +237 691 870 606
  • Laetitia Ouoba, Chargée régionale de la communication, Centre de service régional du PNUD en Afrique, laetitia.ouoba@undp.org ,+251994842322
À propos de la CEA
Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l'une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l'intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l'Afrique.
Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique. 
 
À propos du PNUD : Le PNUD est l’organisation principale des Nations Unies luttant contre l’injustice de la pauvreté, des inégalités et du changement climatique. Nous aidons les nations à bâtir des solutions durables pour les populations et la planète dans 170 pays. En savoir plus sur www.undp.org/africa
 
Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.uneca.org
Publié par :
La Section des communications
Commission économique pour l’Afrique 
BP 3001 
Addis-Abeba (Éthiopie) 
Tél. +251 11 551 5826 
Adresse électronique : eca-info@un.org
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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025