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IL FAUT SE PREPARER AU PIRE!

Dimanche 10 Décembre 2023

La 28 ème Conférence des Parties sur le changement climatique prendra fin le 12 décembre.


Avant toute chose, cette conférence sera marquée par le constat d'échec des efforts et engagements des États à baisser le niveau d'élévation historique de la température de notre planète, fondamentalement dû aux activités humaines  polluantes, particulièrement celles des pays les plus industrialisés.
Il n'est pas sûr que tout le monde mesure à sa juste valeur,  l'extrême gravité de la situation qui prévaut déjà dans de nombreuses régions du monde et qui va affecter les conditions d'existence de chacun d'entre nous, de manière quasiment irreversible, au train oû vont les choses. Pointer du doigt la responsabilité formelle ou réelle des uns ou des autres n'a plus absolument aucun sens. Tout le monde sait par la " faute" de qui cette tragédie nous tombe dessus, nous les êtres vivants, toutes espèces  confondues. Nous les humains en tout premier lieu. Chacun aura sa large part de drames et de désastres que nul exorcisme ne saurait prévenir. Évidemment, les victimes en dizaines, en centaines de millions viendront d'abord des pays les plus pauvres, au nombre desquels et en tête, les pays de notre continent. Ceux là même dont la part est la plus faible dans ce dérèglement climatique. Notre pays fait partie du peloton de tête de ceux qui sont les plus  exposés. Les ravages sur nos côtes entraîneront, du jour au lendemain, un risque quasi certain de submersion de la plus grande partie de Nouakchott, dont 60% de ses quartiers  se trouvent à 1 m en dessous du niveau de la mer - qui avance à grandes enjambées, gonflée par la fonte accelérée des glaces arctiques.  En fait tout le littoral sera reconfiguré et menacé de destruction au grand dam des communautés, de la flore et de la faune. Mais, ce changement climatique accelerera également la désertification du territoire et les perturbations climatiques rendront plus aléatoires les saisons et les activités qui y sont calées. Une grande crise hydrique est attendue avec de graves conséquences économiques et sociales qui affecteront encore plus dangereuse ment les rapports entre les gens, les  communautés, entre eux et avec l'Etat -dont la gouvernance désaxée de longue date est encore qualitativement peu apte dans l'état actuel des choses, à faire face à ces défis colossaux.
Le monde est dans de graves difficultés. L'une des pires depuis des millénaires. Nous sommes de ce monde et pas à la meilleure place. Ne regardons pas ailleurs. Faisons face, avec intelligence, détermination et unité pour éviter le pire qui se profile et préparer le mieux. Peut-être.
Gourmo Lô, 9 décembre 2023







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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025