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DLA Piper nomme Kalidou Gadio co-président de la pratique US-Afrique

Samedi 23 Mars 2024

La pratique de Mr Gadio se concentre sur des projets stratégiques et de développement économique concernant l’énergie, les ressources naturelles et les infrastructures


DLA Piper annonce compter le mauritanien  Kalidou Gadio dans son équipe en sa qualité de  co-président de la pratique US-Afrique. Il sera basé au bureau de Washington, DC.

La pratique de Mr Gadio se concentre sur des projets stratégiques et de développement économique concernant l’énergie, les ressources naturelles et les infrastructures. Il représente des promoteurs, des entreprises de construction, des financiers et des états souverains sur les structures de financement, la répartition des risques, les accords de financement et des security packages. Mr Gadio conseille également les gouvernements et les entreprises en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (AML/CFT), ainsi que dans le cadre de litiges concernant les investissements étrangers dans les secteurs de l’énergie et des ressources naturelles.


Un cumul d’expérience

Mr Gadio a une connaissance approfondie de l’Afrique subsaharienne, du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.  Il a passé 27 ans à la Banque africaine de développement (BAD), dont huit ans en tant que General Counsel. Au cours de son mandat, il a joué un rôle essentiel dans la création d’Africa50, une banque d’investissement pour l’Afrique continentale dotée d’un capital prévu de 3 milliards de dollars. Il a aussi contribué à la mise en place du African Legal Support Facility, qui fournit des services juridiques et de renforcement des capacités aux gouvernements africains qui négocient d’importants contrats commerciaux et d’infrastructure. La remarquable expérience de Mr Gadio comprend également la restructuration de Shelter Afrique en une DFI à part entière, le conseil aux gouvernements africains en matière de réformes législatives, le renforcement des capacités institutionnelles, et le conseil aux sovereign corporations, aux entreprises privées et aux partenariats public-privé en matière de transactions de financement de projets.

« Nous avons une vision audacieuse, celle d’être le fournisseur de préférence pour services juridiques soutenant les affaires entre les États-Unis et le continent africain. Kalidou possède un talent exceptionnel et une expérience de l’Afrique presque inégalée. Reconnu par les entreprises et les gouvernements pour ses conseils et sa perspicacité sur toute une série de questions touchant le continent, il jouera un rôle important dans la réalisation de notre vision. Nous sommes impatients de l’introduire à nos clients tout en tirant parti de la réputation inégalée de notre cabinet en Afrique pour soutenir sa pratique », a déclaré Naana Frimpong, co-présidente de la pratique US-Afrique du bureau de Washington, DC.

« Kalidou a accumulé une grande expérience au cours d’une illustre carrière et possède une connaissance approfondie de la manière dont nous pouvons assister plus efficacement nos clients en Afrique. Il jouera un rôle déterminant dans le renforcement de notre travail entre les États-Unis et l’Afrique et nous sommes ravis qu’il nous rejoigne », a déclaré William Minor, office managing partner du bureau de Washington, DC.


DLA Piper

DLA Piper est un cabinet d’avocats international qui compte des avocats dans plus de 40 pays en Amérique, en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie-Pacifique, ce qui lui permet d’assister ses clients, sous le plan juridique, dans le monde entier. Dans certaines juridictions, ces informations peuvent être considérées comme de la publicité pour les avocats.

DLA Piper Afrique

DLA Piper Africa est présent dans 20 pays du continent, offrant des compétences et une présence locales inégalées, soutenues par les ressources de l’un des plus grands cabinets d’avocats au monde. L’équipe globale de l’Afrique est basée dans des centres clés tels que Londres, New York, Paris, Washington D.C., Dubaï, Perth, Hong Kong et Pékin. DLA Piper Africa est un verein suisse dont les membres sont des cabinets d’avocats indépendants en Afrique qui travaillent avec DLA Piper.

AFRIMAG

 







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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025