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DIRECTION DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION Communiqué de presse n° : ____/2024 Date: 9 décembre 2024 Lieu: Nouakchott, Mauritanie

Mercredi 11 Décembre 2024

Conférence continentale sur l’éducation : une décennie d’action transformatrice dans l’éducation et le développement des compétences en Afrique au cœur des discussions


Afrique au cœur des discussions
La République islamique de Mauritanie abrite depuis le 9 décembre 2024 à Nouakchott la Conférence continentale sur l’éducation, organisée par l’Union africaine, en collaboration avec l’UNICEF. Cette conférence vise principalement à plaider en faveur de la mise à l’échelle de solutions efficaces et innovantes pour parvenir à une éducation de qualité et équitable, afin de répondre aux exigences du 21e siècle en Afrique. La conférence vise en outre à analyser et à convenir de mécanismes de financement durables pour l’éducation en Afrique, et à ouvrir la voie à une vision à long terme de l’éducation en tant que catalyseur du développement de l’Afrique, adossé à la proposition de l’Union africaine de déclarer 2025-2034 comme la « Décennie d’accélération de la transformation de l’éducation et le développement des compétences en Afrique ».
Le message de bienvenue de S.E. Mme Houda Babbah, ministre de l’Éducation et de la Réforme de Mauritanie aux participants à l’ouverture de la conférence a démontré à suffisance l’engagement de la Mauritanie envers cet objectif transformateur. La ministre a relevé que l’éducation est une force majeure qui sous-tend la richesse et le développement durable du continent, tout en mettant un accent particulier sur l’importance de la collaboration régionale pour atteindre ces objectifs.
 


S.E. Prof. Mohammed Belhocine, Commissaire au Département de l’éducation, de la science, de la technologie et de l’innovation de la Commission de l’Union africaine (CUA), a pour sa part loué les progrès significatifs réalisés dans la mise en œuvre de l’Agenda éducatif en Afrique, dans le droit fil de l’Agenda 2063. Il a en outre souligné les principales réalisations suivantes dans le secteur de l’éducation :
Concernant les avancées stratégiques de l’Agenda 2063, le Commissaire de l’UA a déclaré que les stratégies pour l’éducation et le développement des compétences ont été révisées dans le cadre du Deuxième Plan décennal de mise en œuvre (TYIP) afin de s’arrimer aux nouvelles priorités mondiales et continentales.
Concernant la mise en œuvre des initiatives de base, le Commissaire Belhocine a indiqué que la Stratégie continentale d’éducation pour l’Afrique (CESA 16-25) a joué un rôle déterminant dans l’amélioration de l’accessibilité, de la qualité et de la pertinence de l’éducation. Il a ajouté que la stratégie pour l’EFTP promeut l’enseignement technique et professionnel afin de répondre aux exigences modernes de l’économie.
Concernant les exemples de réussite palpables, le Commissaire a souligné que les gouvernements mettent davantage en priorité l’éducation dans les programmes nationaux, les communautés investissent activement dans l’apprentissage de leurs enfants et les jeunes plaident en faveur de leur éducation et développent les compétences nécessaires à un avenir durable.
Selon le professeur Mohammed Belhocine, ces avancées traduisent une évolution collective pour doter les populations africaines de connaissances et de compétences nécessaires en vue d’atteindre la prospérité au 21e siècle. « La conférence continentale sur l’éducation est une occasion unique de définir ensemble la prochaine étape de ce voyage, de soutenir les éducateurs qui sont le fondement de nos systèmes éducatifs et, au bout du compte, du développement de nos nations; et d’intégrer l’inclusion et la résilience, en particulier pour les filles et les enfants vivant avec un handicap », a conclu le professeur Belhocine avec un appel à l’action, soulignant l’importance de redéfinir l’avenir de l’Afrique grâce à l’éducation. Il a relevé la nécessité d’un engagement sans faille à offrir à la jeunesse africaine des opportunités équitables et transformatrices en matière d’éducation, en garantissant leur autonomisation pour construire un continent prospère.
Au cours des trois prochains jours, les participants à la conférence exploreront plusieurs thèmes, notamment comment utiliser la technologie pour améliorer l’accès et la qualité de l’apprentissage, en s’appuyant sur les données et les preuves ; renforcer le financement de l’éducation pour assurer des investissements durables et équitables ; promouvoir les réformes des programmes et l’innovation qui constituent le pont entre l’éducation/le développement des compétences et les exigences des économies modernes, entre autres.
Mme Nancy Chaola Mdooka, vice-ministre de l’Éducation du Malawi et présidente du Comité technique spécialisé, a souligné la nécessité d’avoir une vision afin de combler ces lacunes grâce à des modèles d’éducation innovants et inclusifs, tout en


réitérant l’importance cruciale d’un développement accru des compétences et de l’amélioration des partenariats à travers le continent.
M. Gilles Fagninou, Directeur régional de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a souligné le besoin urgent d’investissements stratégiques dans l’éducation pour relever les défis de l’Afrique. En s’appuyant sur des exemples et des statistiques convaincants, il a présenté les risques du sous-investissement et le potentiel transformateur de réformes éducatives bien ciblées et alignées sur l’Agenda 2063.
Les activités au Palais des Congrès de Nouakchott pendant la conférence porteront également sur des dialogues politiques de haut niveau, des sessions techniques et des panels ministériels. Ces discussions devraient aboutir à l’adoption de la Déclaration de Nouakchott, qui ouvrira de manière concrète la voie concrète à la transformation des systèmes éducatifs en Afrique au cours de la prochaine décennie.
Pour plus d’informations, veuillez contacter:
  1. Mme. Esther Azaa Tankou | Responsable de la Division médias et information | Direction de l’information et de la communication, Commission de l’Union africaine | Conseillère à la communication de la Mission permanente d’observation auprès de l’ONU | E-mail: yamboue@africa-uinon.org  , Tél: +251911361185 / +1 3478127195 (WhatsApp)
  2. Mme. Hiba Mohamed | Chargée de plaidoyer | Département de l’éducation, de la science, de la technologie et de l’innovation | Commission de l’Union africaine | E-mail: hibae@africa-union.org| Addis Ababa, Ethiopia.
  3. Mme Claudette Chancelle BILAMPASSI MOUTSATSI | Département ESTI - Université Panafricaine | Commission de l’Union africaine | E-mail: BilampassiC@africa-union.org  | Tel: +251 11 518 2014/ +251 11 5182518 |
  4. M. Gamal Eldin Ahmed A. Karrar | Responsable de communication Senior| Direction de l’information et de la communication, Commission de l’Union africaine | E-mail: GamalK@africa-union.org  
Direction de l’information et de la communication, Commission de l’Union africaine I E-mail: DIC@africa-union.org
Web: www.au.int | Addis Ababa, Ethiopia | Nous suivre: Facebook | Twitter | Instagram | YouTube
 








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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025