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Conférence Régionale sur l’autonomisation des Communautés Discriminées

Samedi 5 Avril 2025

Accra, la capitale du Ghana, abrite actuellement une conférence régionale traitant de «l’autonomisation des communautés discriminées sur la Base du Travail et de l’Ascendance en Afrique(CDWD) ».


La Mauritanie est représentée à ce forum par Cheikh Sidaty Ould Hamadi, un cadre de l’Initiative de Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA).
Le délégué de la mouvance abolitionniste a présenté une communication sous le thème « situation des Communautés Discriminées sur la Base du Travail et de l’Ascendance en Mauritanie » avec « une étude de  cas : les   Haratines et les Komos (dans la société soninké) ».
Une communication qui présente « le contexte historique et sociologique » du phénomène, met en lumière « les manifestations des discriminations basées sur l’ascendance et le travail »  et explique au passage que « les inégalités sociales en Mauritanie, trouvent leurs racines dans des systèmes historiques de domination. L’esclavage et la stratification sociale, ont façonné les rapports  entre différentes communautés, créant des statuts hiérarchiques qui demeurent encore aujourd’hui ».
La présentation du militant de l’IRA devant les participants à la conférence (CDWD), expose la question de « ces discriminations » dans toutes les sociétés : maures noirs, les Komos chez les Soninkés, la question des castes au sujet des autres communautés, et apporte un éclairage sur la dimension économique des inégalités….
Elle formule plusieurs recommandations « pour une inclusion effective sur le plan politique et de l’accès aux ressources, la sensibilisation pour un changement de mentalités…. ».
           







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Première sortie médiatique du F J de Jemil Mansour

Titulaire d’un récépissé de l’administration délivré à travers une vague concernant 5 nouveaux partis, le Front pour la Citoyenneté et la Justice (FCJ), une formation présidée par Mohamed Jemil Mansour, vieille figure de l’Islam politique, transfuge de « TAWASSOUL » dont il fût le président, a fait face à la presse samedi.

Une première sortie médiatique à l’occasion de laquelle, le président du FJC  a décliné le positionnement du parti « dans la mouvance présidentielle, pour une contribution critique » qui permet de garder la liberté d’appréciation par rapport aux enjeux essentiels aux quels  fait face le pays.
Une posture nourrie par l’ambition « d’apporter une véritable valeur ajoutée à la scène politique » et au débat national.
Au cours de la rencontre avec la presse, Jemil Mansour a abordé plusieurs sujets « la perspective du dialogue national, l’Islam, socle de l’unité nationale. La Justice et la citoyenneté. La  diversité ethnique et culturellme.la question linguistique. Le passif humanitaire. L’esclavage et ses séquelles ».
En ce mois de novembre, qui charrie des souvenirs inscrits dans les mémoires en lettres de feu et de sang,  le  leader du FJC, s’est longuement  exprimé sur » le passif humanitaire ».  Celui-ci est décrit à travers « de graves violations, qui ont culminé entre 1989,1990 et 19991, à travers des purges au sein de l’armée (tortures et assassinats de militaires négro africains, notamment peuls) et des expulsions massives de populations riveraines du fleuve, licenciements de fonctionnaires, confiscation de terres et de biens ».
Le parti préconise « une reconnaissance officielle des injustices et exactions, le lancement d’un processus de justice transitionnelle institutionnalisée, axée  sur la réparation, l’équité envers les victimes, dans un climat de vérité, de tolérance, avec un souci de dépassement».
 

Amadou Seck Seck
23/11/2025