Menu

Bientôt une nouvelle centrale électrique hybride à Nouakchott

Jeudi 18 Septembre 2025

Nouakchott sera bientôt d’une dotée d’une nouvelle centrale électrique hybride solaire-éolienne, grâce à un investissement de 300 millions de dollars, annonce un communiqué du Ministère de l’Energie et du Pétrole.


Le ministre de l’économie et des finances, Sid’Ahmed ould Bouh, et le Ministre de l’énergie et du pétrole, Mohamed ould Khaled, ont signé deux (2) contrats  de Partenariat Public et Privé (PPP), avec Moulaye El ArbyBaba, Directeur Général de la société IWA GREEN ENERGY « dans le domaine de la production et de la commercialisation de l’électricité ».
Le premier contrat, de  concession (PPP), porte sur la construction d’une nouvelle  centrale électrique d’une capacité installée de 60 mégawatts (MW).
Le second contrat, d’achat d’électricité ou (PPA), définit les termes et les mécanismes d’achat de l’énergie produite au profit de la Société Mauritanienne d’Electricité (SOMELEC) ».
La nouvelle centrale électrique hybride solaire-éolienne, sera dotée » d’’une capacité de 160 MW solaire et 60 éolien.
 Grâce au projet, la Mauritanie disposera pour la première fois, d’une centrale hybride dotée d’un système de stockage d’énergie par batteries, permettant d’injecter 370 MWh d’énergie stockée.
Cette fonction est particulièrement cruciale, pendant les périodes de vent faible, durant la nuit ou en cas de faible ensoleillement, dû aux tempêtes de sable ou à la couverture nuageuse ».
La création de cette nouvelle centrale électrique hybride « rentre dans le cadre  d’une stratégie de construction et d’exploitation de nouvelles unités, dont certaines, basées sur des énergies renouvelables et d’autres sur le gaz, toutes régies par la loi sur PPP ».
Cette stratégie permet à l’état d’éviter le recours à l’endettement extérieur, en transformant le secteur de l’énergie, grâce aux investissements privés ».
Dans cette perspective, l’opérateur GREEN IWA ENERGY « prendra en charge tous les aspects financiers et techniques du projet, notamment la mobilisation de l’enveloppe  financière de 300 millions de dollars, ainsi que l’exploitation et la maintenance, des installations pendant la durée du partenariat.
La SOMELEC, de son côté, achètera et commercialisera l’électricité verte produite à un coût réduit».
La durée des travaux est prévue sur une période 12 mois.
 

Amadou Seck Seck





Chapions League Afrique mini foot : FC Barkéol proche d’un sacre historique

04/10/2025

AG de la FFRIM et mutation en congrès

12/06/2025

La FFRIM nomme M. Aritz López Garai à la tête de la sélection nationale “A” de Mauritanie (Communiqué)

17/01/2025

Litige financier avec le PSG : Mbappé passe à la vitesse supérieure

21/08/2024

Angleterre: Phil Foden élu "Joueur de l'année" par ses pairs

21/08/2024

À l’origine d’une campagne chauvine…

11/06/2024

Mondial 2030 : La finale se jouera au Maroc ou en Espagne

20/03/2024

RD Congo/Mauritanie: 2-0

16/11/2023

Ballon d'Or 2023 : Et de huit pour Lionel Messi

31/10/2023

Ballon d'Or : Emiliano Martinez remporte le Trophée Yachine 2023 du meilleur gardien

31/10/2023

Flux RSS



Inscription à la newsletter

Rapport de la Banque Mondiale sur la croissance et l’emploi en Mauritanie

Un rapport de la Banque Mondiale (BM), sous le titre « au-delà des industries extractives : libérer le potentiel de la Mauritanie pour une croissance durable, inclusive et résiliente » a fait l’objet d’une restitution devant plusieurs cadres issus de différents départements ministériels et acteurs du secteur privé, mardi

Ce document dégage l’enjeu « de la diversification de l’économie, comme un levier clé pour une croissance durable en Mauritanie, pour accéder au statut de Pays à Revenu Intermédiaire Supérieur (PRIS) à l’horizon 2050 ».
Ibou Diouf, représentant résident de la Banque Mondiale (BM), explique «  ce rapport  propose un cadre  analytique pour accompagner les efforts du gouvernement en vue de créer les conditions d’une croissance plus inclusive, durable et résiliente».
Le document rappelle les performances de l’économie mauritanienne sur les 2 dernières  années, avec une croissance moyenne de 3,5% et « la nécessité d’élargir sa base productive, pour stimuler la participation au marché du travail, actuellement inférieur à 50%. Il identifie un potentiel significatif dans les secteurs complémentaires aux industries extractives tels que l’agriculture, la pêche, l’énergie et le numérique ».
Keiko Miwa, directeur de la division Cap Vert, Mauritanie, Sénégal Gabie et Guinée Bissau au sein de la Banque Mondiale, estime que « la Mauritanie dispose des atouts nécessaires pour réussir sa transformation économique. Avec ses richesses minières, s’ajoutent de nouvelles frontières : transformer l’abondance solaire en énergie compétitive, valoriser les terres agricoles en chaînes agroalimentaires modernes, et convertir la connectivité numérique en services à haute valeur ajoutée ».
Il faut ajouter à ces atouts le dynamisme du secteur privé.
Le rapport de la Banque Mondiale (BM) identifie « 3 clés pour une croissance inclusive et durable : le renforcement du capital humain et des infrastructures, l’amélioration du cadre réglementaire et la promotion du secteur privé ».
Cet objectif de diversification de l’économie  doit être articulé autour de 5 réformes « éducation de la petite enfance, gestion foncière, mise à niveau du Code du Travail, politique de concurrence et développement des compétences (STEM) ».
 

Amadou Seck Seck
27/11/2025