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Approbation de 2 projets de loi contre la corruption

Dimanche 25 Mai 2025

La Mauritanie révise sa législation nationale anti corruption, avec une modification de la loi de 2016 et plusieurs dispositions par rapport aux recommandations de la convention internationale contre ce fléau.


Ainsi, les députés ont  examiné et adopté, 2 projets de lois, au cours d’une séance plénière, tenue samedi après midi.
  La première loi concerne « la  lutte contre la corruption, la déclaration des biens et des intérêts »   et le deuxième vise  « à introduire les recommandations de l’examen périodique de la Convention des Nations Unies pour la Lutte  contre la Corruption et la Concussion (CNLCC) ».
Le premier texte validé samedi a pour objectif « de  lutter contre la corruption et promouvoir la bonne gouvernance, en comblant le vide juridique et les insuffisances, révélées par l’expérience de l’application de la loi 014-2016, relative à la lutte contre la corruption ».
Le deuxième concerne « l’introduction des recommandations de l’examen périodique de la Convention des Nations Unies relative à la Lutte contre la Corruption et la Concussion(CNLCC) ».
Ce  projet de loi introduit « de nouvelles dispositions matérielles relatives aux malversations dans le secteur privé, à l’exécution, à la réception et le suivi des marchés publics, aux ordres et instructions, pour l’attribution des marchés et des concessions en violation de la loi, l’introduction d’une peine privative de liberté assortie d’une amende pour le délit d’enrichissement illicite, la hausse des amendes financières en fonction de l’importance  des actes commis, ainsi que la réécriture de certaines dispositions légales, afin d’en assurer la clarté et favoriser l’application optimale ».
L’adoption de ces 2 textes, est intervenue après le rejet d’un amendement portant  sur les délais de déclaration de patrimoine des élus, introduit par un député de l’opposition, qui a enflammé la toile au cours des derniers jours.        
 

Amadou Seck Seck






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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025