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AVIS AUX MEDIAS

Vendredi 1 Novembre 2024

La Mauritanie accueille le Forum Nouakchott+10 : Un nouveau cap pour l’élevage et le pastoralisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest


NOUAKCHOTT, 31 octobre 2024 – La République Islamique de Mauritanie accueille du 6 au 8 novembre 2024 le Forum de haut niveau sur le pastoralisme au Sahel et en Afrique de l’ouest, placé sous le thème : « Nouakchott@10, une décennie d’actions au profit des communautés pastorales et agropastorales : bilan et trajectoires futures ». Cette rencontre de haut niveau se tient dix ans après les déclarations de Ndjamena et de Nouakchott qui avaient fixé pour objectifs de sécuriser le mode d’existence et les moyens de production des populations pastorales.
Organisé par le Comité permanent Inter-États de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), sous l’égide du gouvernement de la République Islamique de Mauritanie, et en collaboration avec le Groupe de la Banque mondiale, le Forum de Nouakchott permettra de dresser le bilan d'une décennie d'initiatives et d’investissements sans précédent en faveur du pastoralisme et de l'élevage au Sahel et en Afrique de l'Ouest. Il réunira de hautes autorités et des officiels des pays de la sous-région, des partenaires techniques et financiers, des représentants des organisations pastorales et agropastorales, du secteur privé, et des experts pour discuter des succès réalisés, des défis critiques, et définir la trajectoire pour des actions futures qui permettront de renforcer ce secteur stratégique pour l’économie de l’Afrique de l’Ouest.
 
QUOI : Forum de haut niveau sur le pastoralisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest
QUI :   
  • Ministres sectoriels des pays d’Afrique de l’Ouest
  • Partenaires de développement, institutions régionales et internationales
  • Organisations pastorales et agropastorales de la sous-région
  • Représentants du secteur privé
QUAND : du 6 au 8 Novembre 2024
OÙ :     Palais des Congrès Nouakchott - Ville, Mauritanie
 
Pour les demandes d’accréditation, contacter :
  • Au CILSS : Roger Sankara, roger.sankara@cilss.int
  • Au Ministère de l’élevage, Mauritanie : Mme Mariem MOUD, mmoud@elevage.gov.mr  
  • A la Banque mondiale à Nouakchott : Loana Billeux, +222 43 72 43 52, lbilleux@worldbank.org







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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025