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BAD : record historique du FAD-17 et test réussi pour Sidi ould Tah
Le Fonds Africain de Développement (FAD), guichet concessionnel de la Banque Africaine de Développement (BAD), lève une enveloppe historique de 11 milliards de dollars, marquant le début d’une nouvelle ère pour une appropriation africaine et un développement axé sur l’investissement, annonce l’institution financière panafricaine.
La session pour la 17é reconstitution du fonds a été organisée à Londres, conjointement par le Royaume Uni et le Ghana. Elle marque la fin d’un processus qui s’est déroulé sur une année, dans un contexte mondial exceptionnellement incertain.
Ce nouvel élan en faveur de l’investissement, apparait comme un baptême réussi pour l’administration du mauritanien, Sidi ould Tah, brillamment élu à la tête de l’institution financière panafricaine fin mai et aux commandes depuis le 01 septembre 2025.
Une forte mobilisation des ressources, notée dans un contexte de retrait du financement américain dans la foulée d’une batterie de coupes budgétaires initiées par l’administration de Donald Trump, avec un gap à combler de prés de 500 millions de dollars.
Cette enveloppe de 11 milliards de dollars « représente la contribution de 43 pays partenaires, dans le cadre de la 17é reconstitution des ressources FAD-17 » un important outil de développement du continent africain.
En fait, ce chiffre constitue « la plus importante reconstitution de l’histoire du fonds, en dépit de sérieuses contraintes budgétaires au niveau mondial et d’une baisse des ressources consacrées à l’aide au développement.
Ce résultat qui représente une hausse de 23% par rapport à la reconstitution précédente, envoie un signal clair de confiance dans les perspectives de développement de l’Afrique, le partage des risques et la mise à l’échelle ».
Ainsi, pour le président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Sidi ould Tah « il ne s’agit pas seulement d’une reconstitution de ressources, mais d’un tournant dans l’un des environnements mondiaux les plus difficiles pour le financement du développement. Nos partenaires ont choisi l’ambition plutôt que la réduction des dépenses, et l’investissement plutôt que l’inertie».
Ce nouvel élan en faveur de l’investissement, apparait comme un baptême réussi pour l’administration du mauritanien, Sidi ould Tah, brillamment élu à la tête de l’institution financière panafricaine fin mai et aux commandes depuis le 01 septembre 2025.
Une forte mobilisation des ressources, notée dans un contexte de retrait du financement américain dans la foulée d’une batterie de coupes budgétaires initiées par l’administration de Donald Trump, avec un gap à combler de prés de 500 millions de dollars.
Cette enveloppe de 11 milliards de dollars « représente la contribution de 43 pays partenaires, dans le cadre de la 17é reconstitution des ressources FAD-17 » un important outil de développement du continent africain.
En fait, ce chiffre constitue « la plus importante reconstitution de l’histoire du fonds, en dépit de sérieuses contraintes budgétaires au niveau mondial et d’une baisse des ressources consacrées à l’aide au développement.
Ce résultat qui représente une hausse de 23% par rapport à la reconstitution précédente, envoie un signal clair de confiance dans les perspectives de développement de l’Afrique, le partage des risques et la mise à l’échelle ».
Ainsi, pour le président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Sidi ould Tah « il ne s’agit pas seulement d’une reconstitution de ressources, mais d’un tournant dans l’un des environnements mondiaux les plus difficiles pour le financement du développement. Nos partenaires ont choisi l’ambition plutôt que la réduction des dépenses, et l’investissement plutôt que l’inertie».
Engagement fort des pays africains
Un des faits marquants du tournant que représente le renouvellement des ressources du fonds Africain de Développement (FAD-17) de la BAD, réside dans l’engagement fort de 23 pays africains avec le statut de co-investisseurs « en apportant des contributions sans précédent à leur propre guichet de financement concessionnel.
Au total, 182 millions de dollars ont été promis par les pays africains, dont 19 états contribuent pour la première fois aux côtés des contributeurs régionaux de longue date. Cela représente un montant multiplié par 5 par rapport à la reconstitution précédente » note le document de la BAD.
Pour le président de l’institution financière africaine, Sidi ould Tah, cette évolution « va au-delà du symbolique. C’est une véritable transformation. Le continent africain n’est plus seulement bénéficiaire de financements concessionnels. L’Afrique est co-investisseur de son propre avenir».
Au total, 182 millions de dollars ont été promis par les pays africains, dont 19 états contribuent pour la première fois aux côtés des contributeurs régionaux de longue date. Cela représente un montant multiplié par 5 par rapport à la reconstitution précédente » note le document de la BAD.
Pour le président de l’institution financière africaine, Sidi ould Tah, cette évolution « va au-delà du symbolique. C’est une véritable transformation. Le continent africain n’est plus seulement bénéficiaire de financements concessionnels. L’Afrique est co-investisseur de son propre avenir».
Changement de paradigme pour un effet de levier
Le renouvellement des ressources du Fonds Africain de Développement (FAD-17) en cette fin d’année 2025, renvoie à un nouveau paradigme « un changement structurel dans la manière dont les ressources concessionnelles seront utilisées.
Les partenaires ont approuvé un nouveau modèle financier, qui permet au Fonds Africain de Développement (FAD) de tirer parti de son bilan, grâce notamment à une option d’emprunt sur le marché qui sera mise en œuvre au cours de ce cycle.
Déployer des instruments innovants, notamment des capitaux hybrides.
Utiliser le financement concessionnel de manière stratégique pour absorber les risques, attirer les capitaux privés et catalyser les investissements à grande échelle.
Chaque dollar investi par le biais du fonds, permet déjà de débloquer 2,50 dollars de cofinancement et de capitaux privés. Un ratio qui devrait encore augmenter dans le cadre du nouveau modèle « cela permet au financement concessionnel de remplir sa mission première, à savoir absorber les risques, débloquer les investissements privés et accélérer le développement à grande échelle » précise le président de la BAD.
Nouvelle génération de partenariats à grande échelle
Le FAD -17 établit pour la première fois, des partenariats de cofinancement concessionnel à grande échelle, parallèlement au fonds. Dans cette nouvelle dynamique « les partenaires ont annoncé jusqu’à 800 millions de dollars de la Banque Arabe pour le Développement Economique de l’Afrique (BADEA), 2 milliards de dollars du Fonds de l’OPEP pour le Développement International.
Ces engagements marquent le lancement d’une nouvelle génération de collaboration à grande échelle et à risques partagés, renforçant considérablement la capacité du fonds à réaliser des projets transformationnels dans les environnements les plus difficiles.
Les partenaires ont approuvé un nouveau modèle financier, qui permet au Fonds Africain de Développement (FAD) de tirer parti de son bilan, grâce notamment à une option d’emprunt sur le marché qui sera mise en œuvre au cours de ce cycle.
Déployer des instruments innovants, notamment des capitaux hybrides.
Utiliser le financement concessionnel de manière stratégique pour absorber les risques, attirer les capitaux privés et catalyser les investissements à grande échelle.
Chaque dollar investi par le biais du fonds, permet déjà de débloquer 2,50 dollars de cofinancement et de capitaux privés. Un ratio qui devrait encore augmenter dans le cadre du nouveau modèle « cela permet au financement concessionnel de remplir sa mission première, à savoir absorber les risques, débloquer les investissements privés et accélérer le développement à grande échelle » précise le président de la BAD.
Nouvelle génération de partenariats à grande échelle
Le FAD -17 établit pour la première fois, des partenariats de cofinancement concessionnel à grande échelle, parallèlement au fonds. Dans cette nouvelle dynamique « les partenaires ont annoncé jusqu’à 800 millions de dollars de la Banque Arabe pour le Développement Economique de l’Afrique (BADEA), 2 milliards de dollars du Fonds de l’OPEP pour le Développement International.
Ces engagements marquent le lancement d’une nouvelle génération de collaboration à grande échelle et à risques partagés, renforçant considérablement la capacité du fonds à réaliser des projets transformationnels dans les environnements les plus difficiles.
Impact sur le développement
Les ressources mobilisées dans le cadre du FAD-17 « soutiendront 37 pays africains fragiles et à faibles revenus, en mettant l’accent sur : l’élargissement de l’accès à l’énergie, le renforcement des systèmes alimentaires et de la sécurité alimentaire, l’investissement dans le capital humain, la promotion de l’intégration régionale et du commerce et la mise en place d’infrastructures résilientes.
Un soutien ciblé continuera d’être apporté aux pays fragiles et vulnérables, notamment par le biais de la facilité d’appui à la transition ».
Un soutien ciblé continuera d’être apporté aux pays fragiles et vulnérables, notamment par le biais de la facilité d’appui à la transition ».
Amadou Seck Seck
17/12/2025









