Première phase du projet « Nouakchott Mobilité 2026 »

Mercredi 21 Mai 2025

Confrontée à une grave équation de transport, qui plombe les activités, avec une forte incidence négative sur les revenus, Nouakchott se modernise à l’image des grandes capitales de la sous région ouest africaine ces dernières années : Dakar, Abidjan, pour échapper au goulot d’étranglement des embouteillages.


C’est cette ambition, qui motive le lancement de  la première phase du projet « Nouakchott Mobile 2026 » par le président de la République, Mohamed Cheikh El Ghazouani,  jeudi après midi.
Ce projet a pour objectif de résoudre « le problème de la mobilité urbaine, favoriser le passage de l’usage de la voiture personnelle au transport de masse par des bus rapides et de qualité, tout en améliorant l’aspect urbain de la capitale.
Il  compte 2 volets : l’infrastructure et le service du Bus à Haut Niveau de Service (BHNS).
L’infrastructure se compose de 3 voies : la première est longue de 11 kilomètres, avec 13 stations et va du pont Taazour au port de l’amitié.
La deuxième voie relie Toujounine à la Polyclinique, via le Pont de l’Amitié, qui est long de 9 kilomètres et compte 12 stations.
La troisième voie est  longue de 15 kilomètres. Elle comporte 17 stations et s’étend du Pont de l’Amitié au campus universitaire, en passant par le Centre National de Cardiologie (CNC), Cheikh Zayed, Jamal Abdel Nasser, l’intersection Sabah et l’intersection BMD »peut-on-lire sur la fiche du projet.