L’avocat et le député ont fait face à la presse samedi soir.
Ils ont rejeté un jugement rendu suivant une démarche fortement contestée, en mettant à la disposition des journalistes plusieurs documents pour fustiger le caractère « inopportun » d’une mesure d’interdiction de sortie du territoire qui frappe l’armateur portugais, malade, alors qu’il a consigné le prix du bateau à l’origine de la plainte, ayant abouti à sa condamnation à 2 ans de prison, en première instance.
Un jugement contre lequel il a interjeté appel, alors que la partie civile s’est abstenue de faire un recours contre la même décision.
Ils ont rejeté un jugement rendu suivant une démarche fortement contestée, en mettant à la disposition des journalistes plusieurs documents pour fustiger le caractère « inopportun » d’une mesure d’interdiction de sortie du territoire qui frappe l’armateur portugais, malade, alors qu’il a consigné le prix du bateau à l’origine de la plainte, ayant abouti à sa condamnation à 2 ans de prison, en première instance.
Un jugement contre lequel il a interjeté appel, alors que la partie civile s’est abstenue de faire un recours contre la même décision.
Procuration piège
Rapportant les Faits, maitre Bouabali explique « le sieur Abderahmane ould Khattry, propriétaire d’un navire immatriculé en Mauritanie « Kemane 607/DDM » a donné pleine et entière procuration, à Vasco Louro pour superviser la réparation de celui-ci sur un chantier naval en Espagne.
Le résumé des faits préparé par l’avocat indique qu’après le démarrage des opérations de remise à niveau du bateau de pêche « une première facture est expédiée à la société KP Pêche. Mais celle-ci refuse de procéder au règlement. Une suite identique est réservée à toutes les autres factures émises par le chantier naval, chargé de la réparation ».
Le résumé des faits préparé par l’avocat indique qu’après le démarrage des opérations de remise à niveau du bateau de pêche « une première facture est expédiée à la société KP Pêche. Mais celle-ci refuse de procéder au règlement. Une suite identique est réservée à toutes les autres factures émises par le chantier naval, chargé de la réparation ».
Plainte et procédure à pas de charge
Ce qui frappe dans le traitement de cette affaire par la justice, à travers le récit de l’avocat et du député, c’est la célérité, avec un timing qui va de février à mai 2025, pour boucler une procédure aussi complexe, dont l’enquête aurait dû exiger des renseignements sur la véritable identité du navire, objet de la procuration, la qualité des travaux réalisés par le chantier naval, les factures non réglées, les motifs du refus de paiement du mandant.
Mais au-delà de la non-rémunération du service effectué, le mandant de Vasco Louro, décide curieusement de porter plainte contre le portugais.
Celle-ci est enregistrée au parquet de la République de Nouadhibou sous « le numéro 162/2024 du 01 mars 2024 ». Une dénonciation fondée sur « le refus » de rapatriement du navire en Mauritanie par le mandataire.
L’armateur portugais est arrêté et placé en détention préventive le 26 mars 2024.
Il bénéficie d’une remise en liberté sous contrôle judiciaire, le 20 février 2025 sur la base « du versement d’une caution de 800.000 MRU, soit environ 200.000 euro, versé par chèque certifié numéro 0024642, banque IBM Nouadhibou ».
L’armateur portugais est condamné à 2 ans de prison « pour abus de confiance » par le tribunal correctionnel de Nouadhibou, le 14 mai 2025 par le « jugement 74/2025 » et incarcéré à nouveau.
Il interjette appel et bénéficie d’une liberté provisoire, contre le dépôt d’une nouvelle garantie de 700.000 MRU, soit 160.000 euro, réglée par chèque certifié numéro 0026206 banque IBM Nouadhibou, en date du 19 mai 2025.
Dans le même temps, le portugais bénéficie également de la caution solidaire de 2 autres personnalités, qui s’engagent à le présenter à tous les actes ultérieurs d’une procédure qui ne semble plus présenter d’intérêt aux yeux de la partie civile.
Mais au-delà de la non-rémunération du service effectué, le mandant de Vasco Louro, décide curieusement de porter plainte contre le portugais.
Celle-ci est enregistrée au parquet de la République de Nouadhibou sous « le numéro 162/2024 du 01 mars 2024 ». Une dénonciation fondée sur « le refus » de rapatriement du navire en Mauritanie par le mandataire.
L’armateur portugais est arrêté et placé en détention préventive le 26 mars 2024.
Il bénéficie d’une remise en liberté sous contrôle judiciaire, le 20 février 2025 sur la base « du versement d’une caution de 800.000 MRU, soit environ 200.000 euro, versé par chèque certifié numéro 0024642, banque IBM Nouadhibou ».
L’armateur portugais est condamné à 2 ans de prison « pour abus de confiance » par le tribunal correctionnel de Nouadhibou, le 14 mai 2025 par le « jugement 74/2025 » et incarcéré à nouveau.
Il interjette appel et bénéficie d’une liberté provisoire, contre le dépôt d’une nouvelle garantie de 700.000 MRU, soit 160.000 euro, réglée par chèque certifié numéro 0026206 banque IBM Nouadhibou, en date du 19 mai 2025.
Dans le même temps, le portugais bénéficie également de la caution solidaire de 2 autres personnalités, qui s’engagent à le présenter à tous les actes ultérieurs d’une procédure qui ne semble plus présenter d’intérêt aux yeux de la partie civile.
Interdiction de sortie du territoire
Malgré toutes les anomalies relevées par l’avocat et le député, toutes les garanties pécuniaires de représentation, le portugais continue de marcher sur des peaux de bananes, glissées sous ses pieds par des mains invisibles.
Ainsi, maître Sid’Ahmed Bouabali a profité de la rencontre avec la presse, pour annoncer que son client, malade, qui a besoin de soins médicaux hors du pays, est interdit de sorti du territoire.
Le député Youssouf Sylla interpelle le président de la République et le premier Ministre, par rapport « à des pratiques de nature à nuire à l’image du pays, dont l’ambition est d’offrir un climat favorable et sécurisé à l’investissement et aux affaires ».
Ainsi, maître Sid’Ahmed Bouabali a profité de la rencontre avec la presse, pour annoncer que son client, malade, qui a besoin de soins médicaux hors du pays, est interdit de sorti du territoire.
Le député Youssouf Sylla interpelle le président de la République et le premier Ministre, par rapport « à des pratiques de nature à nuire à l’image du pays, dont l’ambition est d’offrir un climat favorable et sécurisé à l’investissement et aux affaires ».