Le document signale que ce militant « a été séquestré dans un lieu inconnu, ni son avocat, sa famille et encore moins, un médecin n’ont eu accès à lui ».
Déféré au parquet le mardi 29 avril, il a été inculpé « de discours de haine, actes réprimés par la législation sur la cybercriminalité » et placé en détention provisoire ».
Le communiqué de l’IRA précise qu’il est reproché à Abdoulaye Bâ, le fait d’avoir « dénoncé le traitement inhumain infligé aux migrants » et demandé « le respect des droits des étrangers sur le sol de la République Islamique de Mauritanie » car « dans un état de droit, les mesures d’expulsion des non- nationaux, obéissent à des règles, toujours, au double impératif de la légalité et de la mansuétude ».
Une action de protection des étrangers sur le territoire mauritanien, rendue plus pertinente encore, par les risques de représailles qui pèsent sur les mauritaniens vivant dans l’espace ouest africain, en cas de poursuite des opérations d’expulsions suivant les formes dénoncées.
Le document de l’ONG avertit contre « les risques d’une instrumentalisation de la justice, pour étouffer les voix dissidentes » et appelle l’opinion intérieure, les organisations de défense des droits humains et la communauté internationale « à suivre de prés, les prémices d’un tour de vice autoritaire, alors que les menaces émergeantes aux frontières, commandent au pays, de soigner et consolider l’unité du front intérieur ».
Synthèse MK
Déféré au parquet le mardi 29 avril, il a été inculpé « de discours de haine, actes réprimés par la législation sur la cybercriminalité » et placé en détention provisoire ».
Le communiqué de l’IRA précise qu’il est reproché à Abdoulaye Bâ, le fait d’avoir « dénoncé le traitement inhumain infligé aux migrants » et demandé « le respect des droits des étrangers sur le sol de la République Islamique de Mauritanie » car « dans un état de droit, les mesures d’expulsion des non- nationaux, obéissent à des règles, toujours, au double impératif de la légalité et de la mansuétude ».
Une action de protection des étrangers sur le territoire mauritanien, rendue plus pertinente encore, par les risques de représailles qui pèsent sur les mauritaniens vivant dans l’espace ouest africain, en cas de poursuite des opérations d’expulsions suivant les formes dénoncées.
Le document de l’ONG avertit contre « les risques d’une instrumentalisation de la justice, pour étouffer les voix dissidentes » et appelle l’opinion intérieure, les organisations de défense des droits humains et la communauté internationale « à suivre de prés, les prémices d’un tour de vice autoritaire, alors que les menaces émergeantes aux frontières, commandent au pays, de soigner et consolider l’unité du front intérieur ».
Synthèse MK